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La vocation du CAR est d’apporter un appui aux pays signataires pour que ceux-ci développent les actions décidées. Les missions statutaires du CAR-SPAW sont les suivantes :
• Rassembler, inventorier et transmettre aux acteurs de la Caraïbe les informations scientifiques et techniques pertinentes, de même que les expériences utiles ;
• Collecter des informations sur les technologies et les savoir-faire de pointe dans le domaine de la gestion de la vie sauvage et des zones protégées en région Caraïbe et les transférer à ces mêmes acteurs ;
• Développer les activités de formation et d’information ;
• Fournir une assistance scientifique et technique aux Parties de SPAW ;
• Coopérer avec les agences des Nations Unies, avec les organisations intergouvernementales, gouvernementales ou non-gouvernementales compétentes et plus généralement avec tous les acteurs concernés pour développer des projets communs ou mettre en œuvre les activités liées à SPAW ;
• Animer les échanges réguliers entre les acteurs caribéens ;
• Contribuer au développement de la coopération régionale autour des objectifs de SPAW ;
• Encourager l’harmonisation des approches et des méthodes utilisées au niveau régional.
Le CAR est doté d’un budget de fonctionnement apporté par le ministère de l’environnement français, et d’un budget pour le développement et le soutien d’actions provenant de l’État français, du fonds d’affectation spéciale de SPAW, et d’autres sources de financements qu’il identifie. Il est intégré à la DEAL de Guadeloupe (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) depuis 2018.
Le CAR SPAW coordonne différents Groupes de Travail ad hoc, composés des représentants des États membres ou d’experts scientifiques, qui développent les lignes directrices du Protocole et livrent des rapports de leurs travaux au Comité Consultatif Scientifique et Technique (STAC).
Actuellement, le CAR-SPAW est en charge de la coordination des groupes de travail suivants :
Espèces
Le groupe de travail spécial d’experts relatif à l’inscription d’espèces dans les Annexes a été établi lors de la COP 1 (Cuba, 2001). Ce groupe a développé notamment les critères pour l’inscription des espèces dans les Annexes du Protocole. Les Parties SPAW ont approuvé les critères révisés et la procédure pour la présentation et l’approbation des propositions d’espèces pour inclusion dans ou suppression des Annexes I, II et III du Protocole.
Espaces
Le groupe de travail spécial d’experts en charge de l’élaboration de lignes directrices et critères en vue de l’évaluation des Aires Protégées listées dans le Protocole SPAW à aussi été établit lors de la COP 1 (Cuba, 2001). A titre illustratif, sa première tâche a été l’élaboration d’un référentiel pour évaluer les aires protégées listées sous le Protocole SPAW.
Exemptions
Le groupe de travail spécial d’experts en charge de développer les critères et le processus d’évaluation des exemptions a été établi lors de la COP 6 (Jamaïque, 2010). Dans son article 11 (2), le Protocole SPAW autorise les Parties contractantes à adopter des dérogations aux interdictions prescrites pour la protection et la conservation d’espèces inscrites dans des Annexes I et II “pour des fins scientifiques, éducatives ou de gestion nécessaires pour assurer la survie des espèces ou de prévenir les dommages importants aux forêts, cultures et aux écosystèmes, dès lors qu’elles ne portent pas préjudice aux espèces".
Les critères et processus d’évaluation des dérogations ont été approuvés en 2014. Le groupe de travail à également réalisé un format de rapport de présentation des demandes de dérogation afin de faciliter la procédure de soumission des propositions par les Parties Contractantes.
Sargasses
Le groupe de travail spécial d’experts sur les échouages de sargasses a été établi lors de la COP 10 (Honduras, 2019). Le Groupe de Travail est en charge d’alimenter les discussions en vue d’accompagner la nécessaire dynamique régionale de coopération pour la valorisation, la collecte, la prévention et l’observation des afflux de sargasses dans la Caraïbe. Par ailleurs, s’agissant d’un sujet qui recoupe les compétences du Protocole SPAW et du protocole LBS (sources de pollution telluriques), ce Groupe de Travail sera aussi chargé de renforcer les synergies entre ces deux protocoles.
Mammifères Marins
Le groupe de travail spécial d’experts sur les mammifères marins est inactif depuis quelques années. Il reprendra ses activités dans les mois à venir afin d’appuyer les Parties dans leur mise en place d’actions préconisées par le Protocole.