

L’inscription des Aires Marines Protégées (AMP) au sein du Protocole SPAW est une priorité pour les Parties. L’objectif est d’identifier les aires particulièrement importantes pour la grande région Caraïbe, et de les incorporer à un réseau dédié à la recherche scientifique et à la coopération régionale.
L’inscription au registre des aires protégées SPAW est régi par des lignes directrices et des critères d’exigence développés par le Groupe de Travail ad hoc dédié aux espaces protégés. Des mécanismes d’évaluation et des outils en ligne permettent de déterminer la conformité des aires protégées proposées aux exigences adoptées par les Parties Contractantes du SPAW.
Trois nouveaux sites ont été inscrits au titre du protocole SPAW lors de la dernière COP10 (Honduras, juin 2019) : la Réserve naturelle nationale de Kaw-Roura et la Réserve naturelle nationale de l’Amana, toutes deux situées en Guyane française, ainsi que le Parc national du Mont Mount Scenery de l’île de Saba, dans les Pays-Bas caribéens. Cela porte à 35 le nombre d’Aires Protégées listées sous le SPAW, des sites qui contribuent de manière significative à la conservation de biodiversité marine et côtière dans les Caraïbes.
Vous trouverez la liste des aires marines protégées listées sous le Protocole SPAW sur cette page.
En outre, le CAR-SPAW est un partenaire historique de CaMPAM. Créé en 1997 dans le cadre de Programme pour l’environnement Caribéen du PNUE et en collaboration proche avec le protocole SPAW, CaMPAM est un réseau caribéen visant à résoudre les difficultés rencontrées entre les nombreuses AMP de la région pour partager les leçons et les savoir-faire acquis. Le CAR-SPAW collabore de près avec cette plateforme d’échanges qui contribue à une meilleure prise de décision pour une meilleure gestion des AMP de la Grande Région Caraïbes.